La ballade du koulak Trafulică, fort
méchant personnage du prosateur
Marin Preda, qui avait coutume
de faire la nique
au philosophe
Jean-Paul Sartre
Le koulak,
Sacré réac,
Le voilà qui bondit
Quand un kolkhoze surgit,
Car il est grand ennemi,
Cette vipère lubrique,
Du Jean-Paul Sartre qui dit
Que la vache soviétique,
Ayant du Parti l’aval,
Ignorant taons et moustiques,
Toute à son plan quinquennal,
En vient à donner par jour
(Comme elle l’a pas fait toujours
Dans les vallées de l’Oural)
Cent litres de lait marxien
A faire enrager les chiens
De salauds capitalistes,
Forts de leurs foutus dollars
Ou épris d’une cycliste
Belle comme un nénuphar,
Qui n’est, elle, ni gaie ni triste
Mais plutôt polythéiste…
Avec un marché néolibéral au coeur
Et du foutre juteux dans son libidinal moteur!